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jeudi 24 septembre 2015

SOLO SOLO 7

Nouvelle soirée "SOLO SOLO", le 19 octobre 2015 à 20H30 à Tiasci 13 rue de l'aqueduc 75010 Paris
Participation aux frais: 10€
concert dînatoire en 2 sets

événement Facebook

Avec :

Jean-Sébastien Mariage guitare éléctrique https://www.facebook.com/jeansebastien.mariage?fref=ts

Né à Paris en 1973 et grandi en banlieue middle class, c’est sur les cordes à linge au fond du jardin que Jean-Sébastien Mariage s’initie à la guitare, bien avant la transmutation de son BEPC en Stratocaster noire, changée bien vite pour la Gibson Les Paul qu’il n’a plus lâchée depuis. A 17 ans et jusqu’à ses 23, il suit les ateliers d’improvisation de celui qu’il considère encore aujourd’hui comme son maître de musique, Patricio Villarroel. De son bref passage à la Sorbonne, cursus musicologie, il ne retiendra guère que d’avoir entendu, pendant les cours d’acoustique, des enregistrements de chants d’Indiens d’Amazonie ou de cloches vaticanes : c’est que parallèlement, l’aventure musicale vraie a commencé – première expérience professionnelle à 19 ans avec une compagnie de danse, puis rencontre à 20 de Frederick Galiay, bassiste avec lequel il fonde Chamæleo Vulgaris, et premiers concerts sous l’égide des Instants Chavirés. Il enchaîne les scènes, puis se dit que tout de même, il serait bon qu’il fasse le Concervatoire (sic), puisque c’est là que l’on apprend à faire des concerts : il y étudie la guitare classique durant six ans, jusqu’au concours national en 2000. S’ensuivent une bonne vingtaine d’enregistrements et des centaines de concerts, solo ou au sein de diverses formations, estampillées d’improvisation libre, free rock, voire free jazz ou noise, dont les toujours en activité Hubbub (depuis 1999, quintet avec F. Blondy au piano, E. Perraud à la batterie, B. Denzler et J.L. Guionnet aux saxophones), Baise en Ville (depuis 2002, avec la chanteuse N. Muslera), Wiwili (depuis 2003, avec X. Charles aux surfaces vibrantes, H. Gudin à la guitare et M. Deltruc à la batterie), X_Brane (depuis 2004, avec B. Gauguet aux saxophones et M. Pontevia à la batterie horizontale), Suce pas ton pouce, j’ai mieux (depuis 2006, avec D. Chiesa à la basse et Mickaël Radke à la batterie), et Oort (depuis 2008, à la guitare acoustique, avec D. Chiesa à la contrebasse) – sans oublier les collaborations avec la danse (Karol Armitage ou Yukiko Nakamura), le théâtre, la poésie et les arts plastiques. En bref, un parcours, c’est selon, de puriste ou de monomaniaque : il n’y a jamais eu, il n’y a, et il n’y aura jamais, sans doute, que la guitare, il ne sait faire que ça, mais sait tout en faire – surtout ce que lui seul en fait, bien entendu. A savoir : posément, avec autorité, faire émerger du chaos une matière, quelle qu’elle soit l’accepter, l’accueillir même, puis consciencieusement la travailler, la polir ou l’éfaufiler peu importe mais toujours au maximum, et puis d’un coup d’un seul lui faire rendre gorge. Quitter la terre. Déchirer le temps.
http://www.inversus-doxa.fr/-Jean-Sebastien-Mariage-


et Ryoko Ono saxophone

https://www.facebook.com/onoryoko?fref=ts

Ryoko Ono est une saxophoniste, flûtiste, compositrice japonaise spécialisée en musique improvisée et électronique. Elle pratique également un large éventail de genres ( blues, jazz, rock progressif, noise, avant-garde). Elle a un jeu à la fois dense et solide à travers l'ensemble de ces styles. Pour ses solos de saxophone, elle utilise la respiration circulaire et les sons multi-phoniques qu'elle explore sans modération pour donner au final une matière ample en perpétuel mouvement. En outre, Ryoko emploie l'électronique pour une performance live en utilisant son propre système MIDI modifiant le son du saxophone avec divers effets numériques. Ryoko distille une musique riche, sophistiquée, tout en restant charnelle, habitée et puissante.


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